Wiley met à profit sa surproductivité en 2012
On vous parlait il y a quelques mois de l'excellente facture de 100% Publishing, la dernière plaque d'un Wiley qui nous avait quelque peu redonné la foi dans la mouvance grime, notamment suite au suicide commercial de son ancien frère d'armes Dizzee Rascal. Fidèle à sa prolifique éthique musicale, c'est à peine six mois après la sortie de ce précédent opus que le surnommé Eski-Boy sort son huitième essai, Evolve Or Be Extinct, d'ores et déjà vendu comme un album de pas moins de vingt-deux titres (!) sur lequel il assure la production - et Dieu sait comme le bonhomme est à l'aise là dedans - à l'exception d'un titre produit par Mark Pritchard (Harmonic 313). Si jusque là l'ensemble se montre plutôt de bonne augure, on émet un peu plus de réserves sur "Boom Blast", le premier single calibré pour les clubs, sorte de "Wearing My Rolex" bis qui, s'il est loin d'être inefficace, ne montre pas tout à fait la facette que l'on aime du "boss" du grime. Gageons toutefois que sur les 21 autres titres, Eski-Boy ne peinera pas trop à nous contenter!
Ah, et même si c'est un peu dispensable, le bonhomme n'oublie pas les bonnes manières et nous souhaite de bonnes fêtes sous le signe de la sub-bass :
Wiley - Cheer Up, It's Christmas by Big Dada Sound