Stephen Malkmus, moi d'abord et Pavement ensuite
Cette année, les gars de Pavement ont actuellement prévu de donner deux concerts, pour les éditions espagnole et portugaise du Primavera - et il est fort probable que le "crown jewel" du rock indé américain soit également de la partie pour la version californienne du festival catalan, dont la première édition se tiendra en septembre à Los Angeles.
Outre le fait que ce genre d'exclusivité se négocie à grands coups de zéros sur le contrat et qu'elle démontre toute la puissance du Primavera à l'échelon mondial (et notamment par rapport à son rival Coachella), elle doit surtout nous rappeler que l'existence même de Pavement semble être bien bas dans la liste des priorités des différents membres du groupe, au premier rang desquels le chanteur Stephen Malkmus, davantage préoccupé par sa carrière en solo. Une carrière en solo qui compense son absence de coups d'éclats par une régularité dans la qualité des albums proposés, que l'on qualifiera tantôt d'attachants, tantôt de chouettes - Sparkle Hard en 2018 était un bon exemple de cet état de fait.
Et donc, ce 6 mars 2020, l'Américain reviendra sur Domino avec son troisième album solo sans ses Jicks, intitulé Traditional Techniques. Comme son nom et le premier extrait semblent l'indiquer, Stephen Malkmus y explorera les racines country et folk de la musique américaine, avec le talent et la fausse légereté qu'on lui connaît.