Squid débarque sur Speedy Wunderground avec un titre bien fifou
Speedy Wunderground, ce n'est rien de moins que "le meilleur incubateur de talents du rock anglais". On ne le répètera jamais assez, mais le label et studio géré par Dan Carey (gentil Londonien qui a récemment joué les producteurs pour Kate Tempest, black midi ou Toy) affiche une régularité absolument phénoménale dans la façon dont il fait émerger de nouveaux noms sur la scène indie d'outre-Manche.
Et avec Squid, c'est encore le carton plein qui s'annonce. Qualitativement, il s'entend. Parce que dans le contexte de 2019, on ne promet évidemment pas à ces jeunes gars une carrière aussi rémunératrice que celle d'un rappeur ayant le tiers du quart du talent dont ils disposent. Mais c'est là un autre débat. Formation de Brighton qui a récemment déménagé à Londres, Squid est un croisement parfait entre les B-52's et les Talking Heads.
Pour les plus jeunes qui nous lisent et qui n'ont pas encore eu la chance de poncer les discographies de ces deux formations ô combien essentielles, cela signifie que le groupe nous gratifie d'un post-punk totalement imprévisible, festif mais intello. On avait déjà eu un avant-goût du talent et de la vision de Squid sur l'imparable "Houseplants" plus tôt dans l'année, mais avec ce "The Cleaner" qui annonce un EP pour la rentrée sur Speedy Wunderground, on passe dans une autre catégorie : celle des groupes qui arrivent à capter notre attention pendant plus de 7 minutes sur un titre, avec un titre plein et sans fioritures.
Squid sera le 16.09 au Muziekodroom (Hasselt), le 01.11 au Pitchfork Festival de Paris et le 10.11 au Sonic City de Courtrai - le même jour que The Murder Capital, Shame et Deerhunter, entre autres gens biens.