On plaint le booker de Skream : si l'Anglais a définitivement tourné le dos au dubstep et à la bass music il y a une petite dizaine d'années maintenant, il touche depuis à à peu près à tout le reste (house, disco, techno, you name it), rendant parfois le placement de son produit à peu près aussi simple qu'une promenade sur la Canebière affublé d'un maillot du PSG. Pour tout vous dire, on a un peu arrêté de le suivre les pérégrinations d'un mec qui est loin d'être une quille dans ce qu'il entreprend, mais qui n'a forcément plus l'aura et le poids de ses jeunes années. Et alors qu'on retrouve Oliver Jones, on apprend qu'il vient d'être père, et qu'à cette occasion il a sorti "Song For Olivia", un titre qui semble n'avoir d'autre ambition que de donner dans cette nu-disco maximaliste qui fait trembler les big rooms quand les platines sont occupées par des gens comme Gerd Janson ou Krystal Klear - d'ailleurs, "Song For Olivia" marche allègrement sur les plate-bandes de son tube "Neutron Dance".