En pleine dépression hivernale et toujours occupés à essayer de modeler nos corps adipeux rendus tout flasques par les fêtes, il ne nous en faut pas beaucoup pour émoustiller nos glandes lacrymales. D'autant qu'étant très portés sur l'auto-flagellation, il nous arrive même d'en redemander. Et notamment lorsque c'est le multi-récidiviste (Sandy) Alex G qui se propose d'être notre tortionnaire, l'arme du crime étant ni plus ni moins un immense talent que ce sadique n'hésite pas à mettre au service d'une musique aussi morose qu'absolument géniale. Quelques mois après la parution de l'excellent Rocket sur lequel le jeune homme démontrait sa maitrise d'un rock indé très très lo-fi et mélancolique, c'est par le biais d'un simple titre lâché sur la toile indépendamment de toute annonce parallèle que l'Américain se propose de faire à nouveau pleurer dans les chaumières.