Robert Hood met le feu à la Boiler Room
A ce stade des débats, est-il encore utile de vous présenter Robert Hood ? Monsieur Robert Hood. Monsieur Robert Hood, légende de Détroit. Monsieur Robert Hood, légende de Détroit et père fondateur de la techno moderne. Non ce n’est pas utile en effet. Par contre, on s’en voudrait terriblement de ne pas vous renvoyer vers le set démentiel que vient de mettre en ligne la Boiler Room et qui voit l’Américain faire une énième démonstration de son talent dingue 80 minutes durant. Le set a été enregistré au festival montréalais Mutek et on ne va pas se lancer dans une analyse compliquée de la performance : Robert Hood est à la hauteur de sa réputation de dieu vivant de la musique électronique. En même temps, en allant piocher dans son flight case des plaques signées Ben Sims ou James Ruskin et en se permettant au passage de balancer quelques classiques indémodables, Robert Hood offre un set polymorphe, impeccable, et qui plaira autant au puriste qu'au kéké en manque de sensations fortes de qualité. Master at work.
Par ailleurs, on vous rappelle que ce 1er juillet sortira Paradise, le premier album de l'alias Floorplan de Robert Hood, qui le voit explorer des territoires plus house. Et si c'est aussi essentiel que les tracks sorties par Floorplan ces dernières années, on va s'en prendre plein la gueule.