Paradoxant, ou quand un BRNS prend la poudre d'escampette
Tandis que BRNS profite de la pause forcée pour se délester de ses early works sur Bandcamp, Antoine Meersseman (le bellâtre qui officie à la basse au sein du groupe bruxellois) prend la tangante en solitaire entre l'album de Namdose sorti l'année dernière, et le prochain long format de BRNS dont l'écriture et l'enregistrement ont bien avancé, nous souffle-t-on dans l'oreillette.
Nom de code? Paradoxant. Ses intentions, il nous les détaille par mail : "Depuis quelques années je compose des chansons sans but précis, des trucs qui ne collaient pas trop à l’esthétique de BRNS. Au fur et à mesure, un truc plus ou moins cohérent se dégageait. Je n’étais pas très très sûr de moi mais après avoir bu un café chez Antoine (ndlr : Monolithe Noir), je lui ai envoyé quelques tracks et il était super emballé. C’était en décembre, on a retravaillé ça ensemble, enregistré le disque en février et donc aujourd’hui, COVID-19 ou pas, c’était l’occasion de sortir quelque chose ! Je vois ça comme un pur projet récréatif, je joue avec Romain de Ropoporose et Monolithe Noir sur scène. Enfin, pas avant longtemps… Le but c’est de jouer dans des endroits petits et qui sentent mauvais. Après, c’est assez agréable d’être ’seul’ à la barre d’un projet, je me fais un peu plaisir sur les clips, je fais moi-même les visuels. C’est assez rafraîchissant."
On peut déjà vous dire qu'un album de Paradoxant est en cours de finalisation, et sortira prochainement sur un label à déterminer. En attendant, pour ce projet qu'Antoine Meersseman aime faire déambuler sur les terres de Suuns et de Liars ("j’aime bien les trucs un peu goth-pop, bourrés de chorus un peu crados"), un premier extrait joliment ficelé et intitulé "Dead Beat" débarque sur les internets. Vite, la suite.