Les nouvelles compositions d'Adele ne cassent pas la baraque (dixit Damon Albarn hein)
Franchement, on ne voudrait pas être à la place d'Adele, soit une fille toute gentille qui n'aurait jamais imaginé écouler 30 millions d'exemplaires de son 21. Pour peu qu'elle aime le travail bien fait, l'Anglaise doit vivre sous une pression incroyable et permanente. Le genre d'environnement probablement ingérable et psychologiquement épuisant pour n'importe quel être normalement constitué.
Annoncé pour le mois de novembre de cette année, son troisième album se raconte davantage en rumeurs qu'en certitudes à l'heure actuelle. On parle de collaborations avec Danger Mouse, Max Martin, Tobias Jesso Jr., et même Phil Collins - misère ô misère. Damon Albarn a lui aussi participé à l'élaboration du disque, mais sans savoir si ses contributions seront retenues dans la dernière ligne droite.
Dans un entretien avec le Sun, l'Anglais évoque d'une Adele un peu paumée ("The thing is, she’s very insecure. And she doesn’t need to be, she’s still so young."). Mais il révèle aussi avoir entendu certains titres bouclés, et produits par son pote Danger Mouse. Et ici, il parle de pistes d'une certaine banalité - "very middle of the road" pour reprendre son expression. Pour les oreilles un brin exigeantes, c'est une certaine forme de déception tant on aurait aimé voir la poule aux oeufs d'or de chez XL Recordings s'amuser un peu en dehors de sa zone de confort - parce que bon, le talent, c'est clairement pas ce qui lui manque. Pour la ménagère de moins de cinquante ans et le consommateur pas trop regardant, un produit formaté et bien dans les clous devrait amplement faire l'affaire.