Avec "Overlord", les Dirty Projectors font rimer productivité et qualité
Groupe à géométrie extrêmement variable par lequel des gens comme Ezra Koenig (Vampire Weekend), Jona Bechtolt (YACHT) ou Tyondaï Braxton (ex-Battles) ont un jour transité, les Dirty Projectors gardent un cap facilement identifiable sous les ordres de leur maître-à-penser Dave Longstreth, l'homme qui rejoue des albums de Black Flag de mémoire (Rise Above en 2007), aide à la création de tubes planétaires ("FourFiveSeconds" c'est en partie lui), et représente plus globalement l'une des voix les plus intéressantes du rock contemporain, capable de repousser pas mal de barrières avec une musique en apparence très simple, limpide et accessible. C'est d'ailleurs ce qui se passe sur "Overlord", nouveau single du groupe, sur lequel Dave Longstreth reste discret pour mieux laisser briller le nouveau groupe qui l'entoure, et qui sort 18 mois après Lamp Lit Prose et 3 mois seulement après l’album live en studio Sing The Melody. L'urgence tranquille.