Le Villejuif Underground a clairement autre chose à foutre que de sauver le rock français
Projet collaboratif réunissant l’Australien Nathan Roche et trois Français de Villejuif, le Villejuif Underground est actuellement ce qui se fait de mieux au sein de l'écurie Born Bad Records - en attendant le retour des darons de Frustration, prévu pour 2019. Du premier album du groupe, on garde le souvenir d'un joyeux bordel qui sentait bon la biture, les psychotropes et les excès en en tout genre. Et puis surtout, c'était un condensé de mélodies surf-garage-psyché souvent imparables qui leur a permis de passer du petit label SDZ Records au navire-amiral de l'underground hexagonal qu'est Born Bad. Forcément attendu au tournant, le groupe sortira son nouveau disque le 01/02, When will the flies in Deauville drop ?. Toujours hantées par les fantômes de Brian Wilson, Jonathan Richman, Daniel Johnston, Lou Reed et tous ces obscurs groupes pour diggers compulsifs sans qui la Fat White Family ne serait rien, les compositions du Villejuif Underground restent l'affaire d'une bande de branleurs magnifiques qui chient des refrains inoubliables avec ce qui ressemble à une facilité déconcertante. La preuve avec les deux titres en écoute ci-dessous, et celui que Libé a dévoilé hier en exclusivité.