Le Super Bowl de Dr. Dre : des moyens pharaoniques au service d'un show bâclé
Après le feu d'artifice The Weeknd l'an passé, c'était au tour de Dr. Dre de donner de la voix pour le half-time show du Super Bowl, passage obligé pour tous les papes de la pop culture le temps de quinze minutes d'un spectacle obligatoirement pharaonique. Et pour l'occasion, le docteur n'est pas venu seul : à ses côtés, on a pu croiser Snoop Dogg, Eminem, Mary J Blige, 50 Cent, Anderson .Paak ou encore Kendrick Lamar - bref, toute une bande de gens dont le succès est imputable aux productions ou au parrainage du Doc.
On n'imaginait pas que ça pouvait louper, et pourtant il faut bien s'y résoudre : c'était finalement fort peu inspiré. Le casting a aligné sans grand génie des tubes ayant entre vingt et trente ans d'âge, le tout dans une masse d'effets pyrotechniques à l'américaine comme pour mieux noyer le poisson. Autant l'avouer : on attendait quelque chose d'un peu moins convenu et prévisible que ce fan service bien exécuté pour tous les ados des années 90 et 2000. L'autre déception, plus grande encore : défiant nos pronostics, K Dot n'a pas profité de l'occasion pour lâcher un nouveau titre dont la planète entière aurait pu profiter. À croire que son retour aux affaires n'est peut-être pas aussi imminent qu'on le pensait, finalement...