Le RZA partage la B.O. de son film et parle de l'ultime album du Wu
Alors qu’il y a quelques jours à peine, on partageait avec vous les morceaux déjà dévoilés de la bande originale de The Man With the Iron Fists, le premier long métrage du RZA, on découvre aujourd’hui avec joie que c’est l’intégralité de la B.O. du film qui est en écoute sur Bandcamp. Seize titres pour un tracklisting qui ne manque pas de stars : des Blacks Keys au Wu-Tang Clan en passant par Pusha T, Kanye West ou Wiz Khalifa. On vous laisse découvrir ça en même temps que nous.
Sinon, tant qu’on en est à parler du RZA, on apprend dans le New York Times que ce dernier aurait pour ambition de réunir le Wu-Tang pour un ultime album du collectif des chiens fous de la Big Apple devenus pour la plupart de gentils corgis – avec une mention toute spéciale au GZA qui, à trop tirer sur le même bédo que Method Man, restera décalqué jusqu’à la fin de ses jours.
Voici ce que nous dit le RZA, aka The Abbott : “There’s one last job Wu-Tang Clan must do. The 20th anniversary [de Wu-Tang (36 Chambers) il s’entend] is next year. And we need to, one time, completely, efficiently, properly, professionally represent our brand. One more time. But this time, showing up on time for press and for concerts and studio…” Représenter la marque, déjà, ça fait sourire et ça en dit sur les dollars qui remplacent les pupilles des emcees dès qu'ils parlent d'un nouvel album. Quant au côté « on va être à l’heure et tout, les mecs », cela semble aller à l’encontre même du code secret des rappeurs qui veut notamment que tu te pointes une heure après le début prévu de ton concert (même en festival), que les basses soient telles en live qu’on ne décèle même plus les mots ‘bitch’, ‘nigga’ et ‘fuck’ dans les paroles (c’est dire…) ou que tu emmerdes la police même si c’est elle qui t’escortera au club où tu iras cachetonner pour une after party au Cristal.
Mais bon, le Wu ne nous ayant pas sorti un bon album depuis The W en 2000, ce serait quand même bien que les mecs partent sur un dernier coup d'éclat à la hauteur de la légende bâtie en quelques années par un RZA qui s'est toujours vu comme une sorte de despote éclairé pour un crew qui a longtemps été intouchable.