Le nouvel album de Róisín Murphy est la B.O. rêvée du prochain été indien
Ne connaissant pas personnellement Róisín Murphy, difficile de dire si la diva irlandaise vit sa meilleure vie. Mais on peut être sûrs d'une autre chose : artistiquement parlant, elle vieillit extrêmement bien dans un environnement où, passé un certain âge, on voit comment certaines artistes ont tendance à être gommées des radars et remplacées par de la chair fraîche, ou poussées vers des territoires qui seraient davantage en phase avec l'âge apparaissant sur leur carte d'identité.
Dans le cas d'une Madonna, il est évident que c'est tout à fait souhaitable. Par contre, pas touche à Róisín Murphy : depuis qu'elle traîne exclusivement avec Maurice Fulton et Crooked Man, deux producteurs de house absolument remarquables, elle brille comme rarement auparavant sur des formats courts et des extended mixes sur lesquels elle fait étalage d'une sensualité délirante et qui ne fait que gagner en intensité avec les années qui passent.
Après des singles aussi imparables que "Narcissus", "Incapable" ou "Murphy's Law", l'ancienne chanteuse de Moloko annonce pour le 25 septembre sur Skint un nouvel album solo, intégralement produit par Crooked Man et intitulé Róisín Machine. Outre les trois bombes susmentionnées, on trouvera également sur le disque "Something More", slow burner (italo) disco de première bourre qui ne demande déjà qu'à être remixé par Dimitri From Paris ou Little Louie Vega.