Kvelertak, from Norway with love
A GMD, on aime encore bien les musiques qui ont des couilles grosses comme des melons transgéniques. Alors forcément, les Norvégiens de Kvelertak, ça nous parle pas mal. Véritables stars dans leur pays (certifié disque d'or, baby), les mecs jouissent d'un gros capital sympathie à l'étranger, bien alimenté par un premier album assez jouissif qui mélangeait punk-hardcore à la Converge (avec qui ils ont tourné et dont le guitariste a produit leur premier album), ambiances black metal un peu glauques, refrains pour footeux avinés dignes de meilleurs Dropkick Murphys, soli héroïques empruntés à Iron Maiden et paroles évoquant la mythologie nordique beuglées dans leur langue maternelle. Tout un programme, indigeste sur papier, jouissif dans les faits. Après un premier album sorti en 2010, Kvelertak s'apprête à faire son retour, avec un second album (Meir) attendu pour le mois de mars et toujours produit par Kurt Ballou de Converge. Un premier single a déjà fait son apparition, et le mélange des styles fait toujours autant d'effet.
Le groupe sera d'ici peu en Europe pour défendre sonnouveau bébé, et fera notamment arrêt par Paris (Glazart, le 15 mars) et Bruxelles (Ab Club, le 1er avril). Et comme sur disque, la bande de Stavanger risque fort d'envoyer du lourd.