Job Jobse partage l'enregistrement de son set au dernier Nachtdigital
Des festivals, Job Jobse en couvre un paquet sur une année. Mais celui qui est numero uno au hit parade de son cœur, c'est Nachtdigital, raout teuton organisé chaque année au début du mois d'août et dont le line up de l'édition 2019 était plutôt du genre à encourager l'émulation positive - Gerd Janson, Vril, DVS1, Batu, Shed ou Helena Hauff en étaient tous l'été dernier.
Bref, parce que les artistes hollandais sont logés à la même enseigne que tout le monde (ils n'ont donc rien d'autre à foutre en ce moment que de vider les tiroirs), Job Jobse a eu la gentillesse d'uploader sur Soundcloud son set au dernier Nachtdigital - qui était vraiment le dernier, puisque le festival l'avait annoncé dès le début, cette édition serait la dernière. Et pour l'avoir écouté jusqu'au bout, on peut vous dire que pendant deux grosses heures, le DJ d'Amsterdam joue à fond la carte de la trance et de la générosité dans l'effort histoire de rendre hommage avec la manière à un évènement qu'il a d'abord fréquenté en tant que clubber et où il a rencontré celui qui allait devenir son mari quelques années plus tard.
Et puis fidèle à ses bonnes habitudes, Job Jobse entrecoupe ses démonstrations de digging et de deejaying de quelques classiques à l'efficacité garantie : à sa dernière Boiler Room bruxelloise, c'est le "Higher State of Counsciousness" de Josh Wink qui avait joué ce rôle, ici c'est le "Seven Days A Week" de BBE ou le "It's A Fine Day" de Opus III qui remplissent à merveille cette fonction.