Jason Collett, ce travailleur de l'ombre
Si la presse ne manque pas de se faire l'écho de la sortie du dernier album de Broken Social Scene, elle est un peu plus taiseuse lorsqu'il s'agit d'aborder les carrières solo des différents members du collectif canadien. Il faut dire qu'avec une troupe à géométrie variable qui peut compte de six à dix-neuf membres, ce n'est pas toujours facile de rester à la page. Il n'empêche que l'un de ses membres, Jason Collett, avait sorti il y a maintenant deux ans un excellent album que personne ou presque de ce côté ci de l'Atlantique n'a dû écouter. Pourtant, ce n'était pas faute de compter son lot de compositions country-folk-pop plus qu'attachantes.
Il aura pourtant fallu que la Blogothèque soit de passage par Montréal et s'intéresse au bonhomme par l'entremise d'un très chouette Concert à emporter pour que le journaleux consciencieux que je suis aille aux nouvelles et apprenne que le songwriter de Toronto venait de sortir il y a quelques semaines à peine un nouvel album, intitulé Rat a Tat Tat et paru sur le label Arts & Crafts. Consciencieux mais occupé, votre aimable serviteur n'a pas encore eu le temps de jeter une oreille à cette nouvelle réalisation solo, mais à l'écoute du premier single, tout laisse à penser que celui-ci sera dans le droit fil de Here's To Being Here. Suite au prochain épisode donc…
Jason Collett - Love Is A Dirty Word from Arts & Crafts on Vimeo.