Il ne faut surtout pas oublier que les Born Ruffians existent encore
On ne va pas se mentir: depuis que les Born Ruffians ont été débarqués de chez Warp Records en 2010 (probablement en même temps que Maxïmo Park et tous les autres groupes avec un peu trop de guitares dedans), ils apparaissent un peu moins fréquemment dans nos fils d'actualités, et sont un peu moins visibles sur les affiches de nos salles de concert préférées.
Pourtant, les Canadiens n'ont jamais lâché l'affaire, et continuent de sortir des disques. De fait, l'année 2018 sera l'occasion pour le groupe originaire de l'Ontario de nous prouver qu'il n'a pas besoin d'une gros label pour exister, mais que de bonnes chansons suffisent. Bon, dit comme ça, on a envie d'y croire alors qu'on sait pertinemment bien que la réussite de cette entreprise dépendra moins de la qualité intrinsèque du disque que de la réaction d'un algorithme.
Et si on ne peut pas prédire comment ce dernier va réagir à l'annonce de ce nouvel album Uncle, Duke & The Chief (sortie le 16/02 sur Paper Bag Records), on peut vous dire que le premier extrait "Miss You" tient la route dans sa capacité à superposer des influences britanniques (coucou les Kinks) sur un canevas indie nord-américain.