Quand il s’agit de parler de Weezer en 2024 ou depuis 2001, l’éternelle rengaine de tout adolescent en 1994 devenu adulte est de snober – au mieux - toute la discographie de la bande à Rivers Cuomo parue depuis. C’est certain que Matt Sharp nous manque (mais peut-être pas autant que Mikey Welsh) et oui, l’album bleu et Pinkerton resteront à jamais deux joyaux de la scène alternative américaine des 90’s que l’on chérira à jamais.
Et pourtant depuis trente ans, Weezer parvient toujours à maintenir une certaine flamme pour qui prend la peine de suivre leur carrière généreuse portée par le songwriting à l’image de Rivers Cuomo : efficace, honnête et sensible. Ce qui n’empêche pas les hauts les bas, précisément le pourquoi on aime la musique et donc Weezer.
On est bien conscient que cette petite sélection post-Pinkerton pour laquelle on a été piocher dans le Green Album paru en 2001 jusqu'au au tout récent EP SZNZ : Winter en passant par le White Album ou Everything Will Be Allright In The End, risque de donner du grain à moudre à ses fidèles haters mais la vie est trop courte, on prend le risque.