Il fallait vraiment qu'on vous parle de la prog pop d'Amanda
On ne va pas se mentir, la quasi totalité de nos pérégrinations sur l'Internet se conclut par le visionnage d'un tuto survivaliste ou d'une compilation de clashs douteux. Pourtant, il arrive que celles-ci se révèlent fructueuses et parviennent à se muer en excitantes découvertes, valorisant de ce fait toutes nos précédentes explorations menées en jogging depuis notre canapé. C'est notamment après plusieurs heures d'errance qu'apparurent les Autrichiens d'Amanda, collectif psychédélique dont la page Facebook fédère malheureusement moins de curieux que n'en rassemble ta fête des voisins. Car s'il faut bien avouer que nos radars s'orientent très rarement en cette direction, Amanda mérite toutefois un peu de lumière.
Le groupe a déjà accouché d'un album tristement passé à travers nos filets lors de sa parution, le très très bon Durch Die Ewigkeit, sur lequel s'épanouit une musique psychédélique largement inspirée par Pink Floyd ou Archive, et aux forts relents lithaniques - on soupçonne d'ailleurs le chanteur d'avoir fréquenté quelques cours d'opéra. Amanda s'inscrit donc dans la lignée de ces groupes toujours sur la corde raide, dont la recette flirte parfois avec le mauvais goût, mais dont l'osmose aboutit finalement à une musique singulière et presque mystique, en témoignent certains titres comme "Malaveda" ou "Aus ewigem Liacht".
De quoi porter de l'intérêt à un groupe dont on vous reparlera très certainement plus en profondeur, puisque celui-ci vient d'annoncer un second album prévu pour le printemps prochain sur Problembär Records, et dont le premier titre est à découvrir juste ici :