Google Street View nous ouvre les portes de la Fabric
La Fabric londonienne, on en a tous entendu parler. On a même probablement l'une de ses fameuses compilations quelque part dans notre armoire ou sur notre disque dur. Par contre, le club, on est certainement moins nombreux à y avoir mis les pieds. Notre équipe l'a fait il y a quelques semaines. Ce qu'on peut en dire, c'est que tout y est cher (très cher même), que tout y est contrôlé (détecteurs de métaux et sécurité omniprésente) et que malgré une affiche exigeante (Marcel Dettman et Brandt Brauer Frick le soir où nous y étions) le public est pour le moins bigarré et composé d'un nombre assez étonnant de gadjis surbronzées et de kékés gonflettés. Mais la Fabric, cela reste un lieu assez unique, dans lequel il faut au moins passer une nuit pour comprendre l'engouement qu'il suscite. Bien caché au troisième sous-sol d'un vieux bâtiment, la salle principale (comme ses annexes) baignent dans une pénombre obsédante qui colle à merveille avec les coups de butoirs techno et house qu'assènent les DJ's maison à longueur d'année. Et grâce à Google Street View, on peut désormais voir à quoi ressemble le club "en plein jour", quand les clubbeurs l'ont délesté et que les femmes de ménage sont passées par là. Bonne visite.