EXCLU: Jeremy Walch est la dernière preuve en date du flair des copains de Luik Records
Damien Aresta est le chic type qui se cache derrière Luik Records. J'adore Damien: avec ses vannes à trois balles et son sens du treizième degré, il a le don de me donner envie de découvrir les signatures de son label - en même temps, outre son groupe It It Anita, Luik Records héberge Monolithe Noir, Annabel Lee ou Lysistrata, ce qui est plutôt engageant quand il vient me vendre sa camelote à grands coups d'écoutes exclusives et d'avant-premières.
Pour me convaincre de donner sa chance à Jeremy Walch, artiste australien basé à Bruxelles, pas d'entourloupe: une bête blague, un cool emoji et la promesse d'une exclu. #requiemforareach Comme d'habitude, ce fut suffisant pour faire la connaissance de Jeremy Walch, qui sortira son premier album sur Luik Records à la rentrée, et dont on vous propose de découvrir le premier extrait avant Pitchfork et Consequence of Sound.
Complètement composé et enregistré dans une chambrette de Melbourne et ensuite mixé en Belgique, cette jolie petite tranche d'indie rock bien slacker comme il faut a le charme de ces vieilles choses un peu cassées à l'inoffensive beauté. Pour ceux que notre poésie à trois balles rebute, on va dire qu'il y a un côté "Bamba triste meets Mac De Marco" dans la musique et une voix qui fait pas mal penser à un certain Alex Turner. C'est mieux?