EXCLU GMD : Monolithe Noir maîtrise autant les codes de la pop que ceux de l'electronica sur le premier extrait de son nouvel album
Grand amateur de pop converti à l'electronica, au drone, à l'ambiant et à la kosmische muzik, Antoine Pasqualini aka Monolithe Noir est un homme de goût : pour s'en convaincre, il n'y a qu'à passer par Ballades Sonores Brussels, le magasin de disques situé en face du Bota et derrière le comptoir duquel il distille ses conseils avec gentillesse et générosité.
Récemment, Monolithe Noir a pris une très bonne décision en allant trouver refuge sur Luik Records, label monté par ce bogosse de Damien Aresta, accessoirement guitariste des bruyants It It Anita (on vous recommande toujours leur petit dernier) et fin communicateur - il termine régulièrement les mails qui nous envoie par "je vous aime", parce qu'il sait qu'on est des gros cœurs de guimauve.
Bref, Luik Records sortira en mars le premier album du Français délocalisé à Bruxelles. Et comme on est comme cul et chemise avec le père Aresta ET qu'on aime énormément ce que fait Monolithe Noir, on a la chance pouvoir vous dévoiler en exclusivité le premier extrait clippé de Le Son Grave, un album qui sortira ce 17/03 en digital et en K7 (30 copies seulement, pré-commandes ici).
Ce premier extrait, intitulé "Profondeville", c'est un titre qui mélange très habilement passif pop, marottes electronica et volonté de faire un truc à la fois maximaliste mais élégant. En ce sens, on a ici envie de dresser des parallèles avec le travail de gens comme Max Cooper ou Rival Consoles. Vous en conviendrez, on aurait pu trouver pire comme références. Et comme on a déjà pu jeter une oreille au reste de Le Son Grave, on peut aussi vous dire que ce premier extrait n'expose qu'une facette d'un disque qui en compte beaucoup, et joue avec tact et finesse sur les ambiances et les reliefs.
Monolithe Noir sera le 22 mars au Magasin 4, le 13 mai au Nuits Bota et le 13 juillet au Dour Festival.