Egyptian Hip Hop, du bon buzz!
Ligne de basse digne des premiers The Cure, riffs post-punk tranchants, batterie minimaliste et chant à la The Rapture. Si tout se passe bien, les quatre gamins de Egyptian Hip Hop devraient faire parler d'eux dans les mois à venir. En tout cas, avec des singles comme « Wild Human Child », produit par le chanteur de Late of the Pier et qu'on va s'écouter tout de suite, difficile de ne pas entrevoir un futur brillant pour ces quatre-là.
Dans leur Angleterre natale, les Egyptian Hip Hop sont déjà programmés dans tous les festivals qui comptent (Glastonbury, Bestival, Green Man Festival, ...) et la presse spécialisée ne manque pas de superlatifs et de dithyrambes pour décrire la musique de ces quatre gamins de Manchester (17 ans!) au look un peu trop soigné et aux coiffure qui frisent parfois le ridicule. Mais il n'empêche: la musique de Egyptian Hip Hop dégage une maturité assez étonnante dans le chef d'un groupe qui ne tourne que depuis un an à peine, et qui peut se targuer d'avoir déjà dans son escarcelle quelques pépites de pop lo-fi en puissance, comme l'étouridissant « Rad Pitt » qui les a fait connaître.