Drake massacre le nouveau single de DJ Khaled, mais son fils de deux ans sauve la mise
Vous vous rappelez du Major Key sorti l'année dernière par DJ Khaled? Non? C'est normal. Sortir des albums dont tout le monde parle pendant deux semaines pour les oublier aussi vite est devenu une spécialité pour DJ Khaled, l'homme dont on ne sait trop ce qu'il fout sur les morceaux qu'il semble produire. Parmi les rares moments réellement mémorables du disque, il y avait "For Free", un titre qui valait surtout pour l'intervention très à propos de Drake. Logiquement, il fallait que Aubrey Graham (comme tout le reste du gotha du rap game qui usine des millions de dollars) soit présent sur le nouvel album de DJ Khaled, Grateful, sinon ce ne serait pas un album de DJ Khaled.
Et pour le coup, le nouveau single du self made man de Miami se profilait comme le terrain de jeu parfait pour un Drake qu'on aime entendre sur des prods joyeuses et généreuses. En effet, le titre concocté par le floridien JayO fait le taf, mais c'était sans compter sur un Drake de plus en plus insupportable dans l'équation finale.
Sur "To The Max", le MC de Toronto est tellement ennuyeux qu'on a littéralement peur qu'il se mette à roupiller au milieu d'une rime. Détachée et sans conviction, sa prestation rappelle les moments les plus mous de son dispensable (on a bien envie de dire médiocre) Views sorti l'an dernier. Lui qui, depuis un certain temps, peine vraiment à retrouver une cadence digne de ce nom ne donne absolument aucun signe d'encouragement avec cette nouvelle prestation flemmarde qui est partiellement sauvée par une chouette prod.
Sur une note plus joyeuse, DJ Khaled a profité de l'occasion pour balancer l'artwork de son 10ème album qui devrait atterrir dans nos playlists d'ici quelques semaines. Et comme avec Major Key, il n'a pas déçu le gros. Sur la couverture, on retrouve son fils Ashad, également producteur exécutif du disque (pour rappel il n'a pas encore deux ans), qui chille tranquillement dans un jacuzzi. En même temps, ramasser des dollars en n'en touchant pas une, c'est un peu ce qui a permis à son père de devenir millionaire.