DITZ, ou la grande distribution des pains dans le rock anglais
Depuis une paire d'années, on se croirait revenu aux heures les plus sombres du NME et du Melody Maker, quand chaque nouvelle semaine amenait son lot de hypes stériles et de groupes surcotés. Entendons-nous bien : en matière de musiques à guitares, la perfide Albion participe activement et généreusement à l'effort de guerre. Mais séparer le bon grain de l'ivraie n'est pas toujours simple. Vous nous direz qu'on est précisément là pour ça, raison pour laquelle on vous parle aujourd'hui de DITZ.
DITZ donc, c'est ce groupe originaire de Brighton (comme Squid ou Fujiya & Miyagi) dont il nous tarde d'entendre le premier album, lui qu'on suit maintenant depuis une grosse paire d'années - c'est le single "Gayboy" qui nous avait mis la puce à l'oreille. Musicalement, aucune révolution à l'horizon, mais plutôt la promesse d'un bruyant bordel : DITZ essaie de se faire une place dans une catégorie où boxent des groupes adeptes de la majuscule comme METZ ou IDLES. D'ailleurs Joe Talbot a dit ceci au sujet du groupe : "DITZ are the best band in Brighton, if not the world". Idéal pour pimper la carte de visite.
Et plus les mois passent, plus le groupe bande les muscles et s'affirme comme un challenger majeur avec The Great Regression, long format dont la sortie vient d'être fixée au 4 mars 2022, et dont un troisième extrait, "I Am Kate Moss", a été dévoilé.
Pour écouter tous les autres extraits de The Great Recession, rendez-vous sur Bandcamp. Et apparemment, le groupe a un excellent booker en France : DITZ a 7 dates dans l'Hexagone à son agenda. Rendez-vous début avril à Paris, Lille ou Reims. Pour la Belgique, rien pour le moment, mais on reste sur nos gardes.