Didacticiel des sous-genres musicaux en carton
S'il y a bien un phénomène en recrudescence ces dernières années, c'est l'explosion des genres et sous-genres musicaux. Alors que les derniers ermites se convertissent au phénomène mondial qu'est le dubstep, on vous parle déjà de « neurofunk » (Noisia et toute la nouvelle scène drum 'n'bass) ou de « wonky » (dernière mutation du abstract hip-hop). Le monde des sous-genres est, pour le néophyte, semblable à l'enfer de Dante.
D'autant plus qu'aux côtés de genres « officiels » pullulent un nombre exponentiels de catégories à usage unique, directement moulées sur les formes d'un disque, d'une seule musique (on pense au glam-core, au darkstep, à la spacebar-tronica...). C'est à partir de là que ça en devient risible. Le blog Knowledge l'a bien compris et propose – non sans ironie et impertinence – un top 10 des genres électroniques les plus ridicules. Et s'il y a de quoi ricaner sur certaines inventions, les vidéos qui sont attachées nous prouvent que ces « nouveaux découvreurs », eux, se prennent très au sérieux. À lire avec détachement pour les fans les plus hardcore de sédimentation sonore.