Ce week-end, choisissez de vous faire malmener par la programmation du schiev
It's that time of the year again : celui où il faut gonfler d'air ses poumons pour venir à bout des escaliers du Beursschouwburg, où se déroule depuis plusieurs années maintenant le schiev - ça se prononce 'skiv'. Cette année, le "simple music festival" investit la salle bruxelloise du vendredi 10 au dimanche 12 février (ce week-end donc) avec un concept inchangé, à base d'artistes dont tu n'as jamais entendu parler, de propositions musicales délicieusement obliques et challenging, de visuels qui font fondre les rétines et de talks passionnants.
Et comme chaque année, on vous sert la même soupe : oui, vous n'avez sûrement jamais entendu parler de Pisitakun, Katarina Gryvul ou Lazza Gio (nous non plus, on vous rassure); et oui, vous vous demandez à quoi peut ressembler de la post-pop baroque ou du drone venimeux. Mais c'est précisément dans cette pénombre culturelle que réside tout l'intérêt de cet évènement qui se tiendra sur deux soirées et une journée du dimanche, gratuite, où le live laissera la place à un label market où seront représentés quelques dignes représentants de l'underground bruxellois, tel Slagwerk, Lexi Disques ou Cheap Satanism.
Et si vous ne nous faites toujours pas confiance, et que vous avez besoin de concret pour acter votre décision de préférer le Beurs à un stream du dernier épisode de The Last of Us, on vous laisse avec ce DJ Set de la DJ marocaine Ojoo Gyal, qui fera trembler les murs du Beurs samedi tard dans la soirée.