Call Of The Void, princes du grindcore
Vous ne le savez pas encore, mais bientôt arrivera la chronique du nouveau disque d’Inter Arma, un hybride merveilleux entre doom-metal, black metal et rock atmosphérique sorti sur l’inévitable Relapse Records. Si on vous recommande d’être attentif à la sortie de ce disque, on ne saurait trop vous aiguiller sur une autre sortie du label d’outre-Atlantique.
Comme Inter Arma, Call Of The Void sort ici son premier album sur la structure, et on se prend une méchante pétarade dans les oreilles. Vingt-cinq minutes de grindcore à la production superbe et à la technique remarquable. On rentre dans ce disque aussi vite qu’on en sort, avec à l'arrivée une enfilade de titres-massue qui cassent molaire sur molaire. Entre Converge et Napalm Death, les Ricains nous prouvent que le Colorado possède un solide background en matière de pétage de rotules.
Alors qu’on annonçait il y a peu le split album entre Cough et Windhand, que le label vient de rééditer les premiers disques de Death en édition deluxe et qu’Inter Arma déboule comme la révélation de l’année, on peut affirmer que Relapse Records est plus que jamais la référence en matière de grosses guitares. Comment ça, ça fait plus de vingt ans que ça dure ?