Quand un certain Lars Ulrich aime ton groupe, que tu es managé par Sargent House, que tu tournes avec des gens comme Chelsea Wolfe ou Russian Circles et que des publications comme Revolver et Stereogum s’intéressent à ton travail, tu peux te dire que ta carrière est sur de très bons rails. Ce destin, c’est donc celui de Brutus, power-trio flamand aux influences punk, post-hardcore et doom, et qui n’en finit plus de prendre du gallon.
Sa popularité, il va prochainement pouvoir la confronter à l'avis d'une fanbase grandissante, qui les attend de pied ferme avec le successeur de Burst sorti en 2017. Et pour donner le ton, le trio flamand n'y va pas par quatre chemins : il balance "War", un titre d'une très grosse efficacité, qui joue plus que jamais sur les émotions et le clair-obscur, et fait surtout montre d'un degré d'ambition jamais affiché jusque là par un groupe qui semble vraiment prêt pour cartonner à l'international.
Gros son, gros titre, grosses ambitions. Ça ressemble peut-être au plan d'attaque d'un rappeur bruxellois en 2019, mais on se réjouit que ça s'applique aux sphères dans lesquelles Brutus évolue.
L'album Nest sortira le 19 mars. Le groupe sera au Bota le 2 mai.