Benedikt Frey fout Live At Robert Johnson en orbite
On peut dire que Live At Robert Johnson a plutôt bien réussi son pari en arrêtant les sélections mixées (excellentes, par ailleurs) pour produire directement ses artistes. Si on était amoureux des compilations mixées (ne serait-ce que pour les efforts de Dixon ou Arto Mwambé), on va bientôt être raides dingues de toutes les sorties du label.
Vinyl après vinyl, le label rattaché au club de Francfort aligne les perles et nous fait découvrir par la même occasion une chiée de mecs au talent démesuré. On n’évoque plus les cas Massimiliano Pagliara (pour son album ou son mix sur GMD) ou Roman Flügel, on passe directement à The Citizen’s Band (pour leur magnifique >77 Reasons EP), à San Laurentino (et son idyllique The Forbidden Fruit EP) et aujourd’hui à Benedikt Frey, qui aligne un EP dont il faudra tenir compte dans les tops de fin d’année.
Non seulement le mec a le prénom de la plus belle femme du monde (on ne parle pas ici de ta pouffe mais bien de la mère du rédac’ chef adjoint), mais cet Allemand nous a retourné vite fait avec son « Closer » en béton : armature techno, groove house, chants d’eunuques et nappes acid. Un vrai programme pour un des meilleurs titres de cette année. Ca sort lundi, et si « Running In Circles » tient la route, on fera chauffer nos cartes bleues à tous les coups.