BANG! BROS dans la zone grise entre free jazz et électronique expé
Cette année, on va énormément vous parler de jazz. Et par "on", on ne pense qu'à notre seule et unique belle gueule. Non, par "on", on entend ici la presse généraliste comme la presse spécialisée, les jeunes comme les vieux, ton pote qui a toujours un temps d'avance comme celui qui a toujours trois guerres de retard. Et on va principalement vous parler de jazz anglais, parce qu'il a été décidé par un improbable alignement des planètes que c'est lui qui régnerait en maître sur la hype.
Mais en marge de tendances définies par KOKOROKO, Shabaka Hutchings, Moses Boyd ou le Ezra Collective, ce regain d'intérêt pour le genre sera aussi l'occasion de mettre en lumière des projets moins visibles, notamment parce que plus radicaux. Et parmi ceux-ci, on pense à BANG! BROS - rien à voir avec ce site que vous allez faire semblant de ne pas connaître messieurs. BANG! BROS, c'est le jazz au service des musiques expérimentales, à moins que ce soit l'inverse. Soit.
Prenant pour point de départ le genre d'improvisation débridée qui est au cœur du free jazz, le duo de machinistes américain (ici accompagné du saxophoniste Andy Allen croisé à une époque chez les francs-tireurs de Guerilla Toss) a ouvert bien grand ses chakhras et nous a pondus deux disques qui, à en juger par les premiers extraits, ne seront pas pour toutes les oreilles.
Big BANG! Theory (Part One) et Big BANG! Theory (Part Two) sortiront respectivement le 26 avril et le 3 mai sur Hausu Mountain Records aux formats cassette et digital.