Y'a qu'à relire notre chronique de Wander/Wonder pour se rappeler qu'on avait beaucoup aimé ce premier album de Balam Acab lors de sa sortie en 2011 et qu'on lui trouvait de belles qualités : "une ambiance aquatique abyssale, l’impression de nager avec les dauphins après avoir fumé tout l’Afghanistan, des beats dubstep/screw qui te font voir la vie au ralenti et des voix qui doivent autant au r’n’b qu’à la j-pop, voire même à Burial."
À l'époque considéré comme l'un des fers de lance de la scène witch house (c'te blague), le producteur américain a lentement mais sûrement disparu dans les limbes de la hype, dont il émerge très discrètement puisqu'on a appris un peu par hasard (en traînant sur le Net quoi) que Balam Acab avait sorti un nouveau disque, sans prévenir personne. D'ailleurs, le mec a tellement pas envie que ça se sache, qu'il a désactivé l'option d'intégration du lecteur sur sa page Bandcamp, où ce fameux Child Death se streame dans son intégralité.