Azealia Banks, prête au décollage?
Cet été, pendant que nous essyions tous de passer entre les gouttes de pluie qui ont bien pourri nos congés, l’Américaine Azealia Banks se faisait un nom avec « 212 », une bombinette de hip hop moderne, orientée dancefloor et faisant très explicitement référence au sexe oral. En plus d’être plus frais qu'un Calipo, c’était plutôt irrésisitble comme morceau. Forcément, un titre comme « 212 » a vite attiré l’attention des majors, qui ne se sont pas privées de faire les yeux doux à la jeune rappeuse américaine.
Dans une récente interview à Pitchfork, celle-ci reconnaît être sur le point de signer avec l’une de ces majors (sans citer de nom) et nous annonce surtout un album pour 2012. Et cette nouvelle est très intéressante quand on sait que le carnet d'adresses de la demoiselle commence à être plutôt fourni. Pour commencer, les plus férus de bass music auront reconnu le minois d’un certain Jacques Greene dans le clip de « 212 ». Mais ce n'est pas tout, puisque sur le disque d’Azealia Banks, on pourrait également croiser des gens comme Lunice ou Machinedrum, et surtout retrouver derrière les manettes un certain Paul Epworth. Le bonhomme n’ayant pas l’habitude de se lancer dans des projets foireux (le Silent Alarm de Bloc Party, le 21 d’Adele ou le dernier Florence + The Machine, c’est lui), on peut légitimement penser que ce premier disque d’Azealia Banks pourrait faire parler de lui.