TOP PODCASTS 2012
20. Daedelus - FACT Mix 331.
C'est bien connu : les rouflaquettes de Daedelus sont touchées par la grâce. Et ce n'est certainement pas l'espèce de calme qui entoure sa discographie qui viendra mettre à mal son statut de phénomène live. Car au service de FACT, l'homme au monome ne s'autorise aucune récréation pour écraser, avec la grâce d'un chef d'orchestre sous cocaïne, une tracklist qui emprunte sans vergogne à toutes les époques. Tout s'y retrouve même si savamment chopped & screwed, recyclé, gobé ou recraché. Oubliez ici tout ce qui se retrouve assimilé de façon un peu obsolète au boulot de disc-jockey : Alfred Darlington est à mille lieux de tout ça, et transforme le Djing en une discipline OVNI tellement proche de la virtuosité qu'on ne s'étonnerait même plus qu'à l'horizon 2013, on apprenne le solfège sur Ableton.
Source : http://www.factmag.com/2012/05/28/fact-mix-331-daedelus/
19. Agoria presents Forms @ Rock en Seine
Quand Agoria se pointe au Fuse, au Rex ou à la Fabric, on imagine que le Français n'a plus vraiment de doutes à avoir sur l'image qu'on se fait de lui. Par contre, quand on lui demande de présenter son projet Forms sur la grande scène de Rock en Seine, un festival pas vraiment connu pour ses accointances avec les musiques électroniques aventureuses et/ou de qualité, on imagine le Lyonnais dans ses petits souliers. Et si on sait certains DJ's intransigeants sur leurs choix, on peut reconnaître à Sébastien Devaud un certain côté caméléon, qu'il a exploité à merveille en ce mois d'août 2012 lors d'une prestation qui sonne comme une excellente introduction à la house et la techno de qualité pour tous les mecs qui écoutent du The xx ou du Bon Iver le reste de l’année.
Source : http://liveweb.arte.tv/fr/video/Rock_en_Seine_Agoria/
18. Skream b2b Disclosure @ Boiler Room
Techniquement parlant, ce mix n'a rien de vraiment renversant. Quant à son tracklisting, il ressemble à ce que l'on peut entendre dans n'importe quel club d'outre-Manche qui essaie d'attirer un public assoiffé de bass music pas bien exigeante. Vers la fin, c'est même un souk indescriptible (bataille de polochons oblige sur fond de Prince et de Arctic Monkeys, si vous matez la vidéo). Et cerise sur un gâteau qui semble sur papier fort indigeste, il faut se coltiner toutes les cinq minutes les harangues d'un Skream qui a comme d'habitude l'air un peu à côté de ses pompes – ou au contraire survolté suite à l’ingestion d’on ne sait quelle substance. Mais voilà, aussi incroyable que celui puisse paraître, ce "back 2 back" entre le boss du dubstep et les jeunes loups de Disclosure sonne à l'arrivée comme l'un des trucs les plus jouissifs qu'il nous ait été donné d'entendre en 2012. Une fête, une vraie, entre potes, comme on aimerait en vivre tous les weekends.
Souce : https://soundcloud.com/mixfeed/skream-disclosure-dj-set
17. In Paradisium – Oedipe Purple Mixtape
A première vue, Paul Régimbeau aka Mondkopf et Guillaume Heuguet ont tout des gendres idéaux plutôt que des activistes de la scène techno. Mais ne vous fiez pas aux apparences, ces deux-là possèdent une véritable vision de la techno, et de la musique plus globalement. Leur mix sorti pour le blog Oedipe Purple en est la plus flagrante illustration. Plutôt que de nous assaillir de bangers, les deux frenchies nous proposent un voyage musical qui vous mènera des usines aux caves en passant par la forêt à la nuit tombée. Le mix se veut très progressif pour permettre à l'auditeur de se plonger pleinement dans ce royaume des ombres. Pour arriver à ce résultat, les patrons d'In Paradisium nous servent des unreleased de Somaticae et Qoso, du Vatican Shadow, Cut Hands et Roly Porter pour la touche noise et un paquet de techno avec Marcel Dettman, MPIA3 ou Silent Servant. L'Oedipe Purple mixtape nous offre une vision subtile et mentale du mix. Et c'est dans un plaisir non feint que l'on se laisse happer par la lame de fond.
Source : https://soundcloud.com/inparadisum/in-paradisum-oedipe-purple
16. Para One - 90's Hip Hop Mix (For Radio Nova).
Quand le mix a fait son apparition sur l'antenne de Radio Nova, Passion n'était pas encore sorti et on ne savait pas à quelle sauce Para One souhaitait nous manger sur son second album en solitaire. Ce qu'on savait par contre, c'est qu'au rayon rap des 90's, l'ex-producteur des trublions de TTC fait franchement partie de ceux à qui on ne la fait pas. La preuve: pour son deuxième passage du côté des locaux parisiens où la radio à élu domicile, l'ami Jibé est venu le flight case rempli des plus beaux vinyles de cet âge d'or où Pete Rock et DJ Premier avaient pris la place d'un bon milliard de parents. Le résultat, court d'une trentaine de minutes, n'est autre que la machine à remonter le temps la plus jubilatoire de tout 2012.
Source : https://soundcloud.com/para-one/para-one-90s-nyc-hip-hop-mix
15. 2 Many DJ's - Dave
Il y a quelque chose d’extrêmement chiant/frustrant à suivre la carrière des 2 Many DJ’s depuis quelques années. Si certains pourront toujours leur reprocher leur côté « animateurs de kermesses pour hipsters », on fait ici plutôt partie de gens qui ont toujours tenu les frères Dewaele en haute estime. Enfin, ça c’était avant qu’ils aient découvert qu’une carrière peut se conjuguer en mode « repeat » et qu’ils nous servent le même spectacle depuis cinq ans environ. Mais le pire dans tout cela, c’est que la qualité de leurs sets devient de plus en plus catastrophique, la fratrie gantoise sombrant régulièrement dans la fidget qui fait pouet. Heureusement que leur projet Radio Soulwax est là pour nous rappeler qui ces mecs sont vraiment : des encyclopédies musicales sur pattes et des dj au flair épatant. Radio Soulwax, ce sont 23 mixes d’une heure, en écoute permanente sur un site dédié. Et pour terminer l’année, on a eu droit à ce Dave flamboyant comme le génie qui l’a inspiré. Peut-être pas le plus beau ou maîtrisé de la série (ce qui vous donne une petite idées du reste), mais sûrement celui qui résume de la plus vibrante des manières l’amour que porte Stephen et David Dewaele à la musique sous toutes ses formes.
Source : http://vimeo.com/53207758
14. Floating Points - RA Podcast #301
On a peut-être tout dit ou presque sur Sam Shepherd : que son Shadows EP l'an dernier était radieux, que certaines de ses relectures frisent la perfection, ou encore que ses qualités de digger donnent à ses mixes une telle valeur ajoutée qu'elles transforment ses sets en de véritable trips célestes. Du fan-service total pour l'antenne de trucs aussi influents que l'Essential Mix de Pete Tong mais que Resident Advisor a préféré se réserver pour fêter son 301ème podcast. Et celui que l'on connaît mieux sous le nom de Floating Points n'a pas déçu : gentiment planqués quelque part entre les époques, les modes et les rythmes, les morceaux soigneusement liés dans le podcast de l'Anglais font partie des voyages les plus aériens et les plus psychédéliques expérimentés 2012.
Source: https://soundcloud.com/jonnyseventimes/ra-301-floating-points
13. JD Twitch - Pure Trance Mix
Cette année, on se sera bien paluché sur le Kill For Love des Chromatics. Et sur les formes généreuses de Ruth Radelet aussi, mais on s’éloigne déjà. Tout ça pour dire que pendant que les Américains surfaient méritoirement sur la hype avec une musique qui n’est jamais aussi bien décrite que quand on l’associe à d’interminables ballades en bagnole dans le L.A. by night (clairement le genre de délire maîtrisé par 99,99% de notre lectorat), une moitié d’Optimo, JD Twitch en l’occurrence, nous pondait un mix dont on aurait autrement plus parlé si il avait été signé Mike Simonetti et s’il n’avait pas été estampillé « trance ». Vous vous en doutez, la dénomination « Pure Trance Mix » n’a rien à voir avec les couillonnades recyclées qu’on nous sert dans les boîtes à cagoles à longueur d’année. C’est une sélection classe, référencée, droguée et documentée, comme les trop rares Optimo savent nous en servir. Et pour le coup, ces septante minutes passées en compagnie de JD Twitch donneraient presque envie d'arpenter les rues crasseuses de Glasgow dans une vieille Vauxhall tiens...
Source : http://www.whitelightmixes.com/mixes/white-light-54-jd-twitch-optimo/
12. The Gaslamp Killer - Essential Mix
Beatmaker pour séries Z et turntablist allumé, The Gaslamp Killer ne manquait déjà pas de titres honorifiques décorant ses poussiéreuses étagères à vinyles. Mais là où il remporte vraiment tous les suffrages, c'est en passant par l'émission de Pete Tong pour boucler une année 2012 déjà pas triste : les deux heures d'Essential Mix que la crinière de feu de Brainfeeder à offert à la BBC sont un joli bordel comme on en a rarement entendu cette année. Et sur galette comme derrière les decks, pas de pitié : qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. Ainsi William Bensussen truande bien salement les meilleures distilleries d'Angleterre, de la côte Ouest ou de Détroit pour servir une décoction qui fait passer celui qui l’ingurgite par toutes les couleurs. Et il faudra se prendre les pieds sur l'enchaînement entre le ''Ice Cream'' de Raekwon, le ''Potato Head Blues'' de Louis Armstrong et le ''Closer'' de Nine Inch Nails pour bien réaliser que le mélange des genres n'a probablement jamais été aussi opérationnel sur la cultissime émission de la BBC depuis les extraordinaires passages de Diplo ou Coldcut. Chaudement recommandé de 7 à 77 ans.
Source : https://soundcloud.com/everybodywantstobethedj/the-gaslamp-killer-essential
11. Andy Stott live in the Boiler Room
Avec Luxury Problems, Andy Stott a franchi un cap dans sa carrière en se faisant connaître au delà du cercle des techno addicts. Si à GMD Luxury Problems a moins fait l'unanimité que ses précédentes réalisations, le mancunien a su largement nous contenter lors de son passage à la Boiler Room. Andy Stott nous démontre que l'on peut toujours compter sur lui pour nous offrir un set clair-obscur. Entre lenteur et décadence, le set d'Andy Stott nous plonge dans une léthargie dont lui seul à la secret. Sa techno codéinée fait mouche, les transitions sont gérées à la perfection. Bref, on ne peut qu'applaudir. Seul reproche, l'exercice est un peu court et on aurait souhaité en avoir plus. Mais c'est peut être cette frustration qui donne à cette Boiler Room l'envie d'y revenir à nouveau.
Souce : https://soundcloud.com/platform/andy-stott-live-in-the-boiler
10. Richie Hawtin: DE9 Fragments.4, Watergate 10 Year (Berlin, August 25, 2012)
Avec son look de vieux métrosexuel (ce qui le met en concurrence directe avec Sven Väth et DJ Hell), son omniprésence sur les réseaux sociaux, sa passion pour les nouvelles technologies (qui prend le pas sur la musique) et un label incapable d'être à la hauteur d'un glorieux passé, Richie Hawtin a tout du DJ superstar qui carbure à la vacuité. Pourtant, quand pour fêter les 20 ans du club berlinois Watergate, le Canadien se fend d'une sélection qui a le don de faire vibrer notre fibre nostalgique (elle invoque la fameuse série DE9, pour 'Decks, EFX & 909'), on clique un peu par nostalgie. Et si on ne tombe pas sur un set à la précision chirurgicale, on se prend quand même une sacrée rouste. Difficile en effet de résister aux assauts tech-house minimaliste répétés d’un Richie Hawtin qui met toute sa science du mix au service d’une sélection dont le kéké moyen ne saisira jamais la portée, lui qui paye pourtant 70 EUR pour le voir jouer ce genre de tueries dans un superclub d’Ibiza tout l’été. Tout le paradoxe Hawtin résumé en deux heures.
Source : https://soundcloud.com/richiehawtin/richie_hawtin_watergate_berlin_2012-08-10
9 et 8. Peverelist – Old School Jungle Mixtape / Pinch – Electronic Explorations 226
C’est fou comme à force de se sentir obligés de devoir toujours sans cesse chercher les nouvelles tendances, certains se trouveront cons devant ces deux manifestations de force et d’aura. Ce qu’elles ont en commun ? Leur volonté affichée de revenir à de vieilles choses. A des choses pures. Car à force de creuser la piste des croisements plus ou moins heureux (les avatars post-dubstep ou uk funky en sont l’expression même), certains ont oublié qu’avant de devenir les nouveaux hymnes prout-prout, la plupart des titres du genre doivent une énorme chandelle à tout l’héritage jungle et dubstep (le deuxième faisant la révérence devant le premier). Deux boss de labels émérites (Punch Drunk et Tectonic), deux princes des platines et surtout deux piliers immanquables de la uk bass music de ces dix dernières années.
Peverelist sort de ses placards un vieux mix enregistré on ne sait trop quand dans les 90’s, sans tracklist ni coup d’éclat. Une sélection 100% happy hardcore, early jungle et tout le bordel. Une heure de percussions lâchées sans calcul, qui s’écoute sans trêve comme une image décrépie par le temps, une merveille pour tous les archivistes qui nous lisent en soi. De son côté, Pinch revisite un catalogue qui a fait le bonheur de l’âge d’or du dubstep (comptez à la grosse louche toutes les productions entre 2003 et 2008), transcende le tout dans soixante minutes qui puent la cave, les cheveux pas propres et les joints de shit. A l’écoute de ces deux sets, on se dirait presque que c’était mieux avant (en fait, c’était mieux avant).
Sources : http://www.youtube.com/watch?v=an_doDWB_ow et http://electronicexplorations.org/?show=pinch-2
7. Blawan @ Boiler Room
Blawan en chemise à carreaux à la Boiler Room. Voilà une belle mise en abyme de la hype en 2012. Au-delà du clicheton pour hipster, Blawan nous a servi toute l'année des productions quasi irréprochables. Quand en mai dernier l’Anglais débarque aux platines du 82e épisode de la BR, il a le statut de rookie. Une heure et cinq minutes plus tard, Blawan est devenu MVP. Le rosbeef nous livre l'alliance parfaite entre la souplesse de la bass music british et la martialité de la techno. Une main de fer dans un gant de velours. Le set est absolument imparable de bout en bout, sans temps mort. Et lorsque le dernier kick s'estompe, il n'y a qu'une chose à faire : presser sur le bouton « Repeat ».
Source : https://soundcloud.com/platform/br-92-blawan
6. Abdulla Rashim – Anatomy 20
On ne connaissait pas Abdulla Rashim il y a un mois. Aujourd’hui on le considère sans trop de mal comme le plus gros trésor électronique de cette année 2012. Il faut bien dire que le Suédois n’est pas homme à se révéler facilement : un mystérieux label qui porte son nom, des titres uniquement pressés sur vinyl et finalement un secret qui se partage de bouches à oreilles. Une nébuleuse géante qui se dissipe dès que les premières mesures de sa deep-techno se mettent en marche. A ce moment-là revient l’impression qu’on connait ce producteur depuis toujours. Sa découverte, c’est surtout à un mix d’exception qu’on la doit, sorti sur la série Autonomy (on vous recommande d’ailleurs ce blog tenu par un des rédacteurs de Resident Advisor), et qui se présente comme l’un des meilleurs de l’année. Sur quatre-vingt minutes de musique, le Suédois ravive les flammes d’une deep-techno fabuleuse de narration, fais péter les ambiances enfumées, les kicks intangibles, les habillements sensibles. Bref cette sélection tombe à pic par cet hiver sibérien. Inutile de dire que les moindres faits et gestes de ce producteur nous serons désormais connus.
Source : https://soundcloud.com/abdulla/anatomy-20
5. Dixon @ Boiler Room
Si vous avez écouté le mix génial que Dixon a pondu pour la série Live at Robert Johnson, vous aurez compris que le producteur teuton aime les montées en puissances lente mais capiteuses. Le genre de type qui sait faire l’amour aux femmes, avec élégance et sans balancer la purée après trois aller-retour. Alors au cas où on n’en aurait pas eu assez l’année passée avec sa sélection payante, il nous en livre une autre complètement gratuite pour la Boiler Room. Soixante minutes pour atteindre une forme de nirvana auditif, incarné par le démentiel remix de ses potos de Âme pour Gui Boratto. Avant cela, le Berlinois prend quand même le soin de nous caresser dans le sens du poil pubien avec une sélection deep-house qui, sans avoir l’air d’y toucher, met à l’amende le reste de la concurrence à des kilomètres à la ronde. Dixon qui fait du Dixon en somme.
Source : https://soundcloud.com/innervisions/dixon-live-at-boiler-room
4. Ancient Methods Electronic Exploration 203
Le podcast d'Ancient Methods pour Electronic Exploration démarre sur ces mots du présentateur: «Well, today mix is pretty fucking destructive ». Le moins que l'on puisse c'est qu'il ne nous trompe pas sur la marchandise. Ancient Methods déchaîne les enfers pendant 45 minutes totalement suffocantes. Le duo allemand nous brosse un tableau parfait de la techno industrielle. Cela va de Regis à Vatican Shadow, en passant par Kareem, Truncate ou encore Mondkopf. En plus du fond, la forme est totalement maîtrisée, les morceaux s'enchaînant à la perfection. Une magnifique mécanique destructrice. Pour nos auditeurs en manque de sensations fortes, ce mix d'Ancient Methods vous remettra les idées en place. Pour les amateurs de techno, il deviendra un mix de chevet.
Source : http://electronicexplorations.org/?show=ancient-methods
3. Nicolas Jaar - Essential Mix
Un podcast bourré de noms qui font saliver et ratissant extrêmement large, c'est un peu comme ces albums de rap au casting digne d'un film de Martin Scorcese: dingue sur papier, ça finit rapidement pas brasser du vent. Mais à de rares occasions, la sauce prend et la somme des individualités transcende complètement l'exercice. Et c'est ce qui s'est passé avec ce Essential Mix servi par Nicolas Jaar à la BBC. Sur un putain de plateau d'argent. Rien qu'en entendant Angelo Badalamenti s'emballer en parlant de la musique de Twin Peaks, on comprend qu'on ne va pas se coltiner un mix comme les autres. Les deux qui suivent le confirment: house, hip hop, techno, musique classique, tout glisse sur ce mix qui sent bon la vaseline. C'est d'autant plus remarquable que l'émission de Gilles Peterson est plutôt du genre à jouer la carte de la sécurité. Mais ça, Nicolas Jaar s'en tamponne.
Source : https://soundcloud.com/clownandsunset/csp06-nicolas-jaar-essential
2. Rrose – electronique.it 156
Au-delà de cette sélection, exceptionnelle s’il en est, ce papier est aussi l’occasion de célébrer l’excellent webzine qu’est electronique.it. Considéré comme le Fact italien, le webzine aligne des podcasts de qualité supérieure, présente des artistes d’exception via son label et surtout, rédige le tout dans une langue dont on n’approche pas un mot. Bref, ce 153ème épisode de la série c’est l’occasion de vous parler d’un des meilleurs chiens de guerre de l’écurie Sandwell District : Rrose, ou le talent techno/drone/indus à l’état pur (allez écouter le récent Wedge On Chastity EP, vous allez voir qu’on déconne pas avec ces choses là). Une heure de techno pour trente-deux titres joués les uns dans les autres : de la techno au gros grain dans un océan dark-ambient et des hymnes pour hangars surchauffés, le tout avec une maîtrise technique et surtout un énorme appétit pour la narration. Un mix trempé dans l’acier, qui deviendra culte pour tous les cannibales de la nuit
Source : http://www.mixcloud.com/minimalist86/rrose-sandwell-district-electroniqueit-podcast
1. TNGHT - The Uncensored Mix
Les mois ont beau passer, l'EP de TNGHT demeure la même ravageuse collection de bangers qu'on aurait voulu plus ambitieuse. Derrière les decks toutefois, c'est une toute autre histoire: la paire Hudson Mohawke/Lunice, plus bankable que jamais, n'a en effet pas ménagé l'auditoire de l'émission de Diplo pour la BBC en y dévoilant cette sélection a posteriori partagée dans sa version non éditée sur Soundcloud – d’où son nom de Full Uncensored Mix. Bondissant et rempli à ras bord de titres inédits, la machine exhibée par la tracklist est un formidable défouloir à trap music, à chopped & screwed 18 carats et à toute superproduction rap US indandescente débitée depuis le début des noughties. Le résultat est juste dégoûtant tant il suinte la maîtrise et place le combo au rang de machine de guerre pour gros soundsystems. Et vu la tronche des inédits révélés – à l'instar de l'explosif ''Chimes'' – difficile de ne pas être optimiste pour la suite des événements.
Source : https://soundcloud.com/tnght/the-full-uncensored-mix