Hang(over) the dj #4 : DC Salas
Tracklist
- On est des robots- Il était une fois
- Michael Wehr - Beatrice
- Benoit B - Sparkling Stream
- Robert Rich - Mbira
- Raf Rundell - By your side
- Les Halles- Final Mirage
- Diamond Harbour - The voice of om
- Wolfram - Hyers Roshi Show
- Oqbqbo - Usnea
- Zongamin - Cosmic Serpent
- Mariana Ingold - Asiestar
- The advanced cookbook of mr Selig and Kanzler - Mad Man Meets Marimba
- Fives Graves to cairo - Wishing is not enough
- Chuck Senrick - don’t be so nice
- Aragon - XXX
- Carlos Cutaia - Sensación Melancolica
- Arthea - Jours Tranquilles
- XXX
- Wilfried Percussion - Andei
- Master Phil - Waporday
- Novos Baianos - Preta Pretinha
- Inrain - Grow
- Teme Tan - For Topo Copy Recordings
- Joe Simon - Drowning in the sea of love
L’impression de s’être fait fracturer le crâne, la déprime totale, le système digestif qui t'envoie littéralement chier, l’impossibilité de s’éloigner de plus de quatre mètres d’un canapé à se demander pourquoi on regarde un étape de ligne du Tour de France alors qu'ils sont à plus de 100 kilomètres d'un sprint massif dans une ville de France dans laquelle tu ne voudrais jamais passer tes vacances, l’envie de CREVER. La gueule de bois quoi. Une galère totale à laquelle on est tous confrontés à intervalles plus ou moins réguliers. Hang(over) the dj, c’est l’occasion d’écouter des artistes qu'on apprécie nous parler de leur conception de ces moments difficiles dans un petit mix façon "detox".
Aujourd'hui, on est particulièrement heureux de retrouver DC Salas, notamment parce que cela nous permet de se rendre compte du chemin parcouru depuis que le Bruxellois nous a offert un Goûte Mes Mix il y a exactement six ans. Six ans à l'échelle d'une carrière, c'est évidemment long, mais DC Salas n'est pas du genre à ruer inutilement dans les brancards. Son identité, il l'a forgée à coup de belles rencontres et d'un digging rigoureux. Une curiosité et une bienveillance qui paient, puisqu'en plus d'un très cool album sur son label Biologic Records, DC Salas a partagé les platines avec pas mal de beau monde - des gros poissons qui le lui rendent bien, puisque ces titres sont régulièrement joués par des gens comme Roman Fluegel, Chloé, Barnt ou Job Jobse. Que des numéros 10 aux goûts sûrs.
Mais on est d'autant plus excités à l'idée d'accueillir DC Salas que cette année sera importante pour lui : en plus d'un EP qui vient de sortir sur River Rapid, le label d'Eclair Fifi, on tient de très bonne source que d'autres formats courts sortiront cette année sur Correspondant, le label de madame Jennifer Cardini, et Live At Robert Johnson, le label du meilleur club d'Europe. Bref, en 2020, à moins d'avoir une passion dévorante et exclusive pour la trance ou le gabber, vous allez à un moment donné danser sur du DC Salas. Mais pas question de brûler les calories pour le moment, mais plutôt de prendre le temps d'apprécier ses talents de selector à l'aune d'une sélection qui va taper dans des trucs parfois inattendus, régulièrement désarçonnants et toujours captivants.