Dossier

Boîte à trésorsThomas VDB

par la rédaction, le 17 janvier 2021

On a découvert Thomas VDB dans une sombre histoire de vomi, lorsqu’il tentait de définir ce qui était rock et ce qui ne l’était pas ; à la rédaction, on s’amuse d’ailleurs encore comme lui à taper sur Dire Straits et leurs auditeurs, non sans une certaine ironie. De là, on n’a plus jamais cessé de rire en retrouvant assez régulièrement les absurdités du trublion qui s’est notamment époumoné en chantant Daft Punk, qui s’est aussi souvent projeté en 2050 où le stream est devenu un procédé totalement ringard, ou encore, qui a endossé une multitude de rôles parmi lesquels il aurait même donné quelques cours de flûte… pour en époumoner d’autres (coucou le Palmashow).

Quand il ne fait pas le gogol, Thomas VDB sait aussi faire le crétin : on se souvient de sa chronique TV régulière, aux côtés de Mathieu Madénian, dans laquelle il se mettait en scène – avec un peu trop de second degré – pour envoyer toutes sortes de pics et missiles à la face de tous les travers de notre société. Une attitude qui aura fini par agacer certaines personnes au pouvoir, à force de polémiques, mais qui laissera l’humoriste continuer encore plus librement ses élucubrations caustiques et politiques, notamment avec son excellente chronique sur France Inter où il fredonne à présent ses humeurs de « gauchiasse ». On attend d’ailleurs avec impatience son nouveau spectacle, Thomas VDB s’acclimate (quand on pourra à l'Européen), au cours duquel celles-ci doivent pleuvoir comme vache qui pisse (coucou toto).

Thomas VDB, c’est surtout un amour féroce de la musique, dont la passion surplombe toute sa vie, dans tous ses choix – on vous invite à regarder son passage dans l’émission Vinyle si ce n’est pas encore fait. Au-delà de son passé de journaliste que l’on connaît, chez Rock Sound, il mobilise sans arrêt dans ses interventions une foule de références, de vocables, ou de positions qui, lorsqu’elles ne nous font pas pouffer, nous grandissent de savoir. On rêvait donc de lui demander une boîte à trésors : une sélection de titres qui allait pouvoir tant nous livrer la cartographie mélodique de cet étrange personnage que donner libre cours à son esprit et son discours, forts d’une sincérité rare. Si Thomas VDB nous touche à ce point, c’est justement parce qu’il ne possède aucune barrière, derrière une fausse naïveté pourtant pleine de spontanéité, propre à taper juste, comme à côté. Alleyyyyyyy !

Oranssi Pazuzu

Saturaatio

Je dois apprécier seulement 0,0000001 % de toute la production de black metal qui existe dans le monde, mais ce groupe-là en fait partie. Ils sont bien évidemment scandinaves. J’ai d’abord été intrigué par le nom du groupe, qui sonne vraiment comme une incantation sataniste. Il y aura certainement des puristes pour me dire que ce n’est pas du vrai black metal, et c’est vrai que le côté space rock psychédélique emmène le truc ailleurs. Le titre redémarre vers 6'25'' avec un riff qui donne l’impression qu’il y a des gens qui sont en train de te jeter un sort. Je trouve ça complètement dingo, après je crois que je suis incapable d’écouter un album en entier, je n’ai plus l’énergie disponible sur une heure d’affilée et surtout j’ai des enfants en bas âge qui ne sont pas trop dans le délire de Oranssi Pazuzu. ce n’est ce qu’on pourrait appeler de la musique rassurante, ça malmène un peu.

The Weeknd

Blinding Lights

Bauhaus

All We Ever Wanted Was Everything

Domnique A

Le Commerce de l'eau

Placebo

Balek

Sia

Chandelier

Sondre Lerche

It's Over

Chico Buarque

Desalento

The DB's

A Spy in the House of Love

John Lennon's Plastic Ono Band

Remember