Boîte à Trésors: Tahiti 80

C’est un des premiers morceaux que j’ai réussi à déchiffrer à la guitare. Autodidacte et complètement débutant, j’ai passé énormément de temps à trouver la suite d’accords ouverts. Petite fierté.

J’avais chopé un songbook de Revolver et c’est grâce à lui que j’ai pu mettre un nom sur toutes ces harmonies que j’entendais (majeur et mineur 7, diminués,...). La base du songwriting.

J’adore les 35 dernières secondes du morceau. Elles me rendent dingue à chaque fois que je l’écoute. J’ai lu qu’ils avaient rajouté une fin à la dernière minute, dans un autre studio, car le morceau était trop court. Ca tient à peu de choses...

Encore un morceau lié à l’apprentissage de la musique. On le reprenait avec mon premier groupe. Il y a quelques semaines, Mederic l’a passé en DJ set et ça sonnait toujours aussi moderne, avec ce kick sur tous les temps.

Découvert sur le tard, cette chanson a directement influencé un morceau du dernier album TDK (acronyme de They Don’t Know). C’est toujours très touchant d’écouter cette chanson pop parfaite.

J’ai découvert la musique à travers mes frères qui n’écoutaient que des bons groupes anglais. J’ai tout de suite accroché avec The Clash, capable de passer de "White Riot", pur punk, à "Magnificent Seven", rap et disco, en quelques années. J’aime l’ouverture dans leur musique, les passerelles entre les musiques noires et blanches.

Mon album préféré d’Aphex Twin est l'EP Girl/Boy. J’adore ses mélodies, autant que ses beats. J’en avais fait une version folk à la Donovan à l’époque de mon projet solo Axe Riverboy.

Méga ligne de basse, j’aime le mélange de hip-hop dans la dynamique et les harmonies vocales propres à MBV. Là encore, on est dans le mélange des genres.

Tiré de l’album Watertown. Ce "concept album" m’a beaucoup influencé. Frank écrit des lettres à sa femme qui l’a quittée. Je l’écoute quand je suis un peu déprimé, et ça me fait pleurer toujours au même moment.