Leftfield
Not Forgotten
Chef-d'oeuvre qui représente pour moi à la fois la naissance et le meilleur de la techno européenne.
Le problème quand on parle de Koudlam, c'est que les mots qu'on voudrait employer pour décrire sa musique ont déjà été tant employés à mauvais escient qu'on risque de tomber dans le cliché, alors que la principale qualité de sa musique est précisément de ne pas l'être. Ses deux albums (Goodbye d'abord, Benidorm Dream ensuite) sur Pan European Recording ont largement permis de démontrer qu'il existe un "son Koudlam". Un son qu'on peinerait d'ailleurs à décrire: oui, il y a un feeling électro et même synth-pop, des influences techno bien sûr, une pointe de world music, du kraut et peut-être même du punk, le tout dans des ambiances d'apocalypse. Il faut dire que pour son dernier disque, le Français s'est inspiré de Bénidorm, et cela ne l'a de toute évidence pas rempli de joie, comme en a témoigné le formidable single "Negative Creep". D'ailleurs, à voir les morceaux qu'il nous a sélectionné pour cette boite à trésors, Koudlam n'a pas attendu les tours en béton de la Costa Blanca pour s'imprégner de noirceur, mais évite le piège de se laisser définir par elles.
Chef-d'oeuvre qui représente pour moi à la fois la naissance et le meilleur de la techno européenne.
Ce morceau du meilleur groupe de rock californien du monde est génial. Et comme il parle de vol à l'étalage, une de mes passions dévorantes, je me reconnais en lui.
L'archétype de l'hymne trance.
Le meilleur morceau de Burzum, héros du black metal psycho. Ce morceau est une religion en soi, le romantisme des abysses, la guerre viking.
La bande originale de Phantom of the Paradise représente beaucoup pour moi et Paul Williams est comme un vieux maître dont j'entends les conseils en songe même quand je suis loin de lui.
Le compositeur de Doom, le jeu, est un génie. Il a créé un monde de ses propres mains. Je l'écoute en boucle dans les rues de Pattaya la nuit.
Cette musique a bercé mon enfance, et mes premiers rêves de batailles.
JMJ a créé plusieurs chefs d'oeuvre de la musique électronique, associés à des shows titanesques. J'ai découvert cette musique tardivement, car elle m'était cachée par une image caricaturale qui a été vehiculée longtemps.
Nirvana, c'est une déflagration de haine contre ce monde de merde.
C'est la musique que je mixais en rave, de la techno hardcore blackmetal, mon joyau, un de ces trucs qu'il me semble avoir découvert tout seul comme un grand, une botte secrète. Je me demande parfois si son auteur mesure l'importance de sa création.