Faites donc la connaissance de G Perico, nouvelle sensation du hip-hop West Coast
YG ayant pris un tournant un peu plus politique ces derniers temps, il fallait une bonne âme dévouée pour récupérer le flambeau du gangsta rap tendu et arrogant made in Los Angeles. Et on pense l'avoir trouvée. Tout droit sorti des rues brûlantes de South Central, c'est G Perico qui est en train de tirer son épingle du jeu.
Connecté avec tout ce que la scène locale compte de gars sûrs (Polyester The Saint, Jay 305), le rookie a balancé un joli pavé dans la mare l'automne dernier avec la tape Shit Don't Stop. S'appuyant sur une énergie folle et un timbre haut perché évoquant les grandes figures du genre (Eazy-E ou Too $hort), il y déroulait le code du bon gangbanger avec une facilité et une classe assez déconcertantes.
Et surtout, il y embrassait le patrimoine West Coast, du g-funk à la ratchet music, tout en parvenant à insuffler un petit vent de fraîcheur bienvenu, notamment grâce au travail d'une équipe de production fort talentueuse - les inconnus Poly Boy et Webb Mad This se faisaient tout de même épauler par Mike Free et Scott Torch.
Bref, si on vous parle de lui aujourd'hui, c'est parce que le nom de G Perico est sur toutes les lèvres en ce début d'année. Curren$y s'est attaché ses services (et ceux de Polyester) pour une escale G-Funk des plus sympathiques. Et on l'a également retrouvé aux côtés d'une autre figure montante de la côte pacifique en la personne de Nef The Pharaoh pour un banger tout ce qu'il y a de plus sombre. Les rues de L.A. ont un nouveau héros, vous voilà prévenus.